Ce QR-code fait partie d'un parcours thématique, dans le Jardin botanique, sur les plantes médicinales. Localisez les autres sur le plan ci-dessous.

Si on devait décerner la palme des plantes médicinales, la sauge, Salvia officinalis, la gagnerait sans conteste. On dit bien « qui a de la sauge dans son jardin n’a pas besoin de médecin ». Son inflorescence généreuse, son feuillage doux et odorant, et ses propriétés médicinales et culinaires font de ce sous-arbrisseau un incontournable des jardins. Cette star de la phytothérapie doit son succès à ses multiples vertus pour le système digestif et nerveux, anti-inflammatoires, ou son utilisation lors d’accouchement. Les druides celtiques lui prêtaient même, sans exagération aucune, la qualité de ressusciter les morts.

Si l’utilisation des plantes en médecine est définie par le terme phytothérapie, chacun des extraits végétaux donne naissance à une sous-discipline, comme les arômes pour l’aromathérapie. Les utilisations des feuilles de sauge sont multiples et font partie de la phytothérapie au sens strict. Vous pouvez les plonger dans l’eau chaude, ce sera une infusion, dans l’alcool, une teinture, ou même dans le vin qu’on boira ensuite. Ces préparations médicinales sont pour un usage interne mais la sauge peut aussi être utilisée en soin externe. Il est possible de faire bouillir les feuilles dans l’eau, pour la décoction, ou dans l'eau du bain pour soulager les rhumatismes. Ses propriétés anti-inflammatoires et désinfectantes sont utilisées depuis longtemps en pommade ou cataplasme. Enfin les vertus laxatives des sirops sont, elles aussi, bien démontrées.