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La belladone: une plante pour l'homéopathie

Ce QR-code fait partie d'un parcours thématique, dans le Jardin botanique, sur les plantes médicinales. Localisez les autres sur le plan ci-dessous.

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La belladone, de son nom scientifique Atropa belladonna, vient de l’italien « bella donna », « belle dame » car, à la renaissance, les femmes soucieuses de leur pouvoir de séduction utilisaient son suc pour dilater leurs pupilles.

Loin des beautés optiques, la belladone est aussi nommée « cerise du diable » ou « l’herbe empoisonnée » car ses feuilles et ses fruits sont mortels. Sa famille, les solanaceae, porte un lourd passif avec le datura et la jusquiame qui ont aussi des propriétés toxiques.

« C’est la dose qui fait le poison » énonçait l’alchimiste et médecin Paracelse. La belladone ne fait pas exception car ses feuilles, à faible concentration, calment les douleurs. Mais une seule goutte de trop… et vous prenez de grands risques ! La plante est surtout un outil de la médecine homéopathique.
Distincte de la phytothérapie, elle se base sur le principe de similitude : on soigne le mal par le mal ! Les souffrances seraient soulagées en utilisant, à faible dose, un produit naturel (végétal, animal ou minéral) qui provoque ces mêmes symptômes.

Position sur la carte

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