Ce QR-code fait partie d'un parcours thématique, dans le Jardin botanique, sur le jardinage écologique. Localisez les autres sur le plan ci-dessous.

Et si vous laissiez vos produits phytosanitaires de côté afin d’économiser les impacts sur votre environnement et votre porte monnaie ? Pourtant, en aucun cas, vous ne voudriez voir votre jardin ravagé par les insectes nuisibles. Une des solutions simples qui s’offrent à vous est l’utilisation des végétaux de votre jardin comme répulsifs, insecticides ou fongicides.

La tanaisie, Tanacetum vulgare, est une plante vivace que vous avez peut-être déjà dans votre jardin. Dans les revues et livres de jardinage amateur, on lui prête des qualités répulsives contre certains insectes comme les fourmis ou les doryphores. Cependant cette amie du potager ne fait pas que repousser les insectes, elle limite aussi leur développement. Les études actuellement menées par l’I.N.R.A (Institut National de Recherche Agronomique) démontreraient les effets dissuasifs de certains composés de la tanaisie sur la ponte des insectes. Ainsi tordeuses de la grappe de la vigne, tordeuses du pêcher et carpocapses du pommier vont devoir s’installer ailleurs. Tout comme la tanaisie, l’absinthe, détient ces mêmes propriétés. Il s’agira pour le jardinier malin de faire les bonnes associations. Avec les pommiers pour le carpocapse, les pommes de terre pour le doryphore etc. On peut aussi effectuer une préparation à pulvériser sur vos cultures. Une infusion de 150g de feuilles d'absinthe pour 5 litres d’eau permettra d'enrayer le développement des nuisibles.

Fertiliser et protéger le tout avec une seule plante : c’est possible avec la célèbre ortie, Urtica dioïca. En laissant fermenter 1kg d’ortie fraîche, dans 10 litres d’eau pendant deux semaines, vous obtiendrez le fameux purin d’ortie. Riche en azote, c’est un engrais naturel pour vos plantes qui repoussera entre autres les pucerons.

Enfin pour clore la liste des plantes répulsives, nous pouvons citer l’une des plus efficaces de par son odeur : La rue, Ruta graveolens. Connue depuis l’antiquité, cette plante éloignerait les pucerons et même les chats.