Ce QR-code fait partie d'un parcours thématique, dans le Jardin botanique, sur le jardinage écologique. Localisez les autres sur le plan ci-dessous.

Vous avez sûrement déjà dû en entendre parler. Le paillage est une technique de plus en plus populaire dans les massifs de nos villes ou dans les jardins amateurs. Son utilisation paraît bénéfique en tous points.

Déposé sur une dizaine de centimètres, le paillis évitera aux herbes indésirables de se développer par l’absence de lumière au sol. Cette obscurité conservera plus longtemps l’humidité de la terre. Arrosage et désherbage ne seront qu’une activité secondaire tout en économisant votre temps et votre eau. Finies aussi les croûtes de terre dure après la pluie car, une fois au sol, le paillage évitera le phénomène de battance, améliorera la structure du sol et suivant sa composition, l’enrichira.

Vous pouvez pailler votre sol de différents matériaux chacun ayant ses qualités propres. Le paillage minéral ne se dégrade pas, il est donc idéal pour les jardiniers très paresseux. Cependant n’espérez pas un sol enrichi comme le permettent les paillis organiques.

Parmi ces derniers, la paille ou le paillis de lin sont les plus légers et se dégradent très rapidement, ce qui nécessitera un renouvellement durant la saison. Vos déchets de tailles sont des paillages en devenir. Coupés en fragments de quelques centimètres à l’aide d’un broyeur ou d’une tondeuse on les appelle BRF (Bois Raméal Fragmenté). Pour des plantes dites de terre de bruyère, comme les rhododendrons, camélias, azalées ou bruyères, préférez l’écorce de pin ou les aiguilles de conifère qui acidifieront votre terre. Pour terminer, certains paillages peuvent même éveiller vos sens comme la coque de cacao et son odeur de chocolat.